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Les Linteaux

Signification

Le linteau sculpté Kanak : Respect, passage entre les mondes, objet sacré…

Il existe deux types de linteaux sur les cases rondes traditionnelles généralement destiné au Chef du Clan, de la tribu…

Les deux types sont raccordés de la même manière,  reliés aux chambranles et à la structure de la Case Kanak par la liane qui attache entre eux tous les nœuds. Ils sont placés à environ 1m50 du sol pour que les visiteurs s’inclinent en signe de respect en rentrant dans la case.

Par exemple ci-dessus, ce linteau est sculpté ce qui est relativement rare, la plupart ne l'étant pas. Il fût exposé au Quai Branly, toujours rattaché à ses chambranles.

 

Les linteaux sculptés ont une importance et une symbolique forte pour le chef et le clan.

Ces linteaux sculptés varient suivant les lieux ou ils ont été créés, leurs symboliques également même si elles ramènent toutes en générale vers le mondes des anciens.

Dans le Nord du pays, les linteaux sculptés ce divisent en plusieurs parties, de chaque côté ont retrouve des pétroglyphes Lapita.

En leurs centres ont retrouve deux visages dont les barbes s’entrelacent sur certains, pour marquer le lien entre le monde des vivants et le monde des morts. 

D’autres objets sacrés sont également représenté à leurs côtés.

Les pétroglyphes et les visages sculptés kanak furent longtemps considérés comme des représentations de dessins d’enfants par les premiers « Colons ».

Wanghna est un très grand linteau kanak qui ne représente ici que la partie centrale d’un linteau traditionnel.

Pour l'artiste son nom n’est pas neutre, le terme de « porte » présente la visualisation de la séparation entre le monde des esprits et celui des vivants.

On y retrouve les barbes en entrelacs qui cousent les mondes l’un à l’autre.

Sous l’un des visages une hache sacré est représenté, le sens n'a pas été expliqué par le sculpteur.

Histoire de l’œuvre

Cette pièce de chêne rouge était en possession de l’artiste depuis plusieurs années. Restant figé sous sa forme brute.

Ce ne fût qu’un matin de novembre 2013, à son réveil de que tout commença.

Après un rêve qui lui révéla la sculpture. Il se mit à la sculpter avec frénésie, ne cessant de travailler dessus avant d’avoir atteint le résultat final.

Elle entre aujourd’hui dans le cadre de l’exposition Wagni : Ces Liens Qui Nous Unissent, de part son appartenance à la Case Kanak. 

© 2014 Hiandjing Pagou-Banehote  

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